Burkina Faso : Que s’est-il passé ce dimanche 23 janvier ?

Ça chauffe au pays des hommes intègres. Ce dimanche, des tirs ont été entendus dans plusieurs casernes burkinabè, dont trois d’entre elles sont situées dans la capitale Ouagadougou. Ce n’est pas tout.  Des coups de feu se sont également produits dans des casernes de Kaya et Ouahigouya, dans le nord du pays.

Des coups de feu ont été entendus, dimanche 23 janvier, dans plusieurs casernes du Burkina Faso. Il s’agit  des tirs reconnus par le gouvernement qui a démenti « une prise de pouvoir par l’armée » et affirmé que les institutions n’étaient pas menacées « pour le moment », selon les informations.

Burkina Faso

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Toujours selon les nouvelles, ces mouvements dans des casernes burkinabè surviennent au lendemain de nouvelles manifestations de colère d’habitants excédés par l’impuissance des autorités à faire face à la violence jihadiste qui ravage le Burkina Faso.

Samedi, des incidents ont éclaté à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays entre les forces de l’ordre et des manifestants qui ont bravé l’interdiction de se rassembler pour protester contre l’insécurité.

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Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Les attaques qui visent civils et militaires sont de plus en plus fréquentes et en grande majorité concentrées dans le nord et l’est du pays.

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Samedi, au moins deux soldats ont été tués et plusieurs blessés dans l’explosion d’un engin artisanal, sur l’axe entre Ouahigouya et Titao (nord), au passage de leur véhicule qui escortait des commerçants, selon des sources sécuritaires et locales.

Le 23 décembre dernier, une embuscade de groupes armés visant un convoi de ravitaillement composé de civils et de Volontaires de défense pour la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) dans la zone de You (nord), avait fait 41 morts, dont le célèbre Ladji Yoro, considéré comme un leader des VDP.

Les violences des groupes jihadistes ont fait depuis six ans plus de 2.000 morts et contraint 1,5 million de personnes à fuir leur foyer.

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