Lydia Veyrat est une infirmière béninoise épouse d’un homme originaire du département français de la Savoie. Ils ont vécu ensemble pendant 20 ans au Bénin avant que pour raison de santé de son mari, l’épouse ne décida de démissionner de son poste et d’emmener son époux se faire soigner chez lui en France. Son mari meurt peu de temps avant mais Lydia décide en Mai 2019 de partir en France pour organiser sa succession.
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Une fois sur les lieux, elle trouve un emploi et envisage de rester au pays afin de se faire former en infirmerie puisque son diplôme n’est pas reconnu. Aide-soignante en Isère, Lydia Veyrat a voulu en Septembre dernier renouveler son titre de séjour après avoir valablement aider à combattre la pandémie. Mais contre toute attente, ce titre de séjour lui sera refusée par sa préfecture et elle recevra même un courrier lui demandant de quitter l’héxagone. Raison évoquée, « une absence de preuve de son insertion dans la société française » alors qu’elle a été embauchée avec un Contrat à Durée Indéterminé.
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Commandez MaintenantSes collègues ont dénoncé le fait de vouloir expulser une main forte alors que les centres sanitaires étaient débordés. La béninoise a fait appel à un avocat et un recours a été déposé devant le tribunal administratif mais ce recours a été refusé.
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Alors qu’elle se voyait déjà chez elle au Bénin, deux ministres français ont volé à son secours. Olivier Véran ministre de la Santé et Marlène Schiappa ministre déléguée à la Citoyenneté ont décidé en guise de reconnaissance de son engagement face à la Covid de lui octroyer un titre de séjour. Ce titre de séjour va permettre à Lydia Veyrat de rester en France et d’exercer librement son métier d’aide-soignante. Voilà qui fini plutôt bien pour la béninoise.