Le travesti Idris Okuneye, connu sous le nom de Bobrisky, a été condamné à une peine de six mois d’emprisonnement sans possibilité d’amende par la juge Abimbola Awogboro de la Haute Cour fédérale de Lagos.
Le verdict, rendu vendredi 12 avril au matin, met un terme à une bataille juridique très médiatisée qui a débuté lorsque la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a assigné le transgenre devant le tribunal le 5 avril. Les charges retenues contre lui comprenaient des allégations d’abus du Naira et de blanchiment d’argent.
Le verdict de Bobrisky rendu par la Haute Cour fédérale
Malgré le rejet des accusations de blanchiment d’argent, l’influenceuse a été condamné pour abus de Naira après avoir avoué le crime. Le tribunal a également ordonné son placement en détention par l’EFCC à Lagos dans l’attente de la sentence.
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À l’issue du procès, le juge avait initialement programmé l’audience du jugement pour le 9 avril. Cependant, en raison du jour férié de l’Aïd-Fitri, du 9 au 11 avril, le tribunal n’a pas pu se réunir, prolongeant ainsi l’attente autour du sort de Bobrisky.
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Commandez MaintenantLe plaidoyer dans la salle d’audience : Une seconde chance d’éduquer et d’informer
Dans une plaidoirie qui résonne d’humilité et de désir de rédemption, Bobrisky, l’influente personnalité des médias sociaux, a demandé à la juge Abimbola Awogboro de la Haute Cour fédérale d’Ikeja de lui donner une seconde chance d’utiliser sa plateforme pour une noble cause.
Lors de sa comparution, la transgenre a plaidé coupable à l’accusation d’abus du naira. Exprimant des remords pour ses actes, il a imploré la cour d’envisager la clémence et de lui donner l’occasion de tirer parti de sa vaste portée sur les médias sociaux, avec plus de cinq millions d’adeptes, pour éduquer les Nigérians sur les conséquences de la pulvérisation de l’argent.
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« Monseigneur, je souhaite que vous me donniez une seconde chance d’utiliser ma plateforme pour informer et éduquer mes followers sur la pulvérisation de l’argent.
Je suis un influenceur des médias sociaux avec plus de cinq millions d’adeptes. Je ferais une vidéo sur ma page et j’éduquerais les gens sur la pulvérisation d’argent. Je ne recommencerai pas, monseigneur, je regrette mes actes, monseigneur », a déclaré l’accusé.