C’est une information qui risque de déplaire au président américain Joe Biden qui, depuis sa prise de pouvoir, s’attèle à garantir la liberté de la communauté des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes (LGBTQI). Apparemment, la politique du démocrate américain a du mal à passer au Bénin. Selon Amnesty International Bénin, les droits de ces personnes aux tendances sexuelles différentes, ne sont pas respectés dans le pays de Patrice Talon.
C’est l’une des conclusions contenues dans le rapport 2020-2021 d’Amnesty International Bénin. L’organisation estime que la liberté des LGBTQI n’est pas garantie au Bénin. Elle se base sur des preuves palpables, des événements, qui démontrent que ces personnes ne sont pas à leur aise dans le pays dirigé par Patrice Talon. Il s’agit de faits avérés qui justifient leur conclusion.
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« En avril, par exemple, des inconnus ont roué de coups une femme transgenre à Cotonou jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. Elle a repris connaissance au poste de police de Godomey, où des agents l’ont battue, insultée et menacée », lit-on dans ce dernier rapport d’Amnesty International, rapporté par nos confrères de Benin Web TV.
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« Après l’avoir rouée de coups, ces agents l’ont dénudée, l’ont prise en photo avant de la renvoyer chez elle sans ses vêtements au bout de cinq jours de détention », poursuit l’ONG Internationale dans son rapport. Amnesty International a également évoqué le cas d’une autre femme transgenre ayant été agressée par un groupe d’hommes qui l’ont « pourchassée dans la rue, déshabillée et frappée ».
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« Plus tard dans la soirée, la police l’a arrêtée à son domicile sans raison valable, l’a emmenée à leur poste pour photographier son visage et ses parties génitales, avant de la placer dans une cellule avec des hommes. Elle a été libérée sans inculpation, le lendemain », rapporte l’ONG. Cette organisation invite donc le peuple béninois à faire preuve de tolérance à l’égard des LGBTQI.