Belgique : un Français tue une femme de chambre sous l’ordre du « diable »

Ce patient d’un établissement psychiatrique de Marseille dit avoir obéi aux ordres du diable. Il avait fui l’asile depuis une semaine avant d’être finalement retrouvé en Belgique, dans une chambre d’hôtel. Cet homme de nationalité française était nu à côté de la femme de chambre qu’il venait de tuer.

Âgé de 36 ans, Hilaire. P s’était échappé d’un établissement psychiatrique de Marseille il y a une semaine. Dimanche 14 mars, il s’est retrouvé dans le parking d’un hôtel à Ruisbroek, dans la commune flamande de Leeuw-Saint-Pierre, non loin de Bruxelles. Automatiquement, il a fait son entrée dans l’établissement hôtelier, Best Western où il a pris une chambre. Après avoir passé une nuit dans le complexe, l’homme s’est permis de faire une petite balade dans les couloirs du complexe.

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Au cours de sa promenade, l’homme souffrant d’un déséquilibre mental, a pris un extincteur et a pénétré dans une chambre. Là, se trouvait Xhuljeta Lala, une Bruxelloise de 33 ans d’origine albanaise. Hilaire. P a asséné laj jeune femme de coups à l’aide de l’extincteur pris dans les couloirs. Il a mis fin aux jours de celle qui a fui son pays en 2002 pour prendre soins de ses soeurs et son frère. Le corps de la jeune dame a été découvert par un autre employé de l’hôtel qui est entré dans la chambre.

L’employé a découvert l’agresseur, assis par terre, les mains croisées. On dirait qu’il s’attendait à son arrestation. Il disait : « Je l’ai tuée. Arrêtez-moi, ça va ». Hilaire. P n’a fait preuve d’aucune résistance lors de son interpellation. L’homme a donné le motif de son crime à la police. Après s’être laissé arrêter, il a expliqué qu’il avait entendu « toutes sortes de voix », dont celle du diable. Il soutenait : « Je l’ai tuée parce que le diable me l’a demandé ».

Après son arrestation, l’homme s’est montré plus muet. Il n’a plus donné aucune information à la police. Toutefois, d’après les premiers résultats de l’enquête, le meurtrier serait arrivé en Belgique en faisant de l’autostop. Sans doute choqués par ces faits criminels qui se sont déroulés sous leurs yeux, une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les employés de l’hôtel.

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