Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et chef de l’État du Niger, Abdourahamane Tiani, a fermement rejeté tout « préalable » imposé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de lever les sanctions infligées au Niger suite au coup d’État du 26 juillet contre le président Mohamed Bazoum.
Dans un discours prononcé à l’occasion du 63ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, le président Tiani a qualifié les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) d’injustifiées, cyniques, iniques, criminelles, inhumaines et irresponsables. Il a déclaré que ces mesures visaient à ramener le pays sous l’ancien régime et l’influence française.
Le président Tiani a souligné la résilience du peuple nigérien, déclarant que la CEDEAO ne s’attendait pas à faire face à une population aussi déterminée et combative. Il a catégoriquement rejeté tout chantage, intimidation et préalable, affirmant que « l’heure des tractations et des combines dans les officines est révolue. »
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La CEDEAO, lors de son dernier sommet à Abuja, a décidé de maintenir les sanctions contre le Niger, conditionnant leur levée à la libération immédiate et sans condition du président déchu Mohamed Bazoum, ainsi qu’à la publication d’un chronogramme pour une transition de courte durée par les autorités militaires nigériennes. En réponse, la CEDEAO a désigné un groupe de Chefs d’État, dirigé par le Togolais Faure Gnassingbé, pour entamer des négociations avec les nouvelles autorités nigériennes.
Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a récemment visité Niamey pour discuter de la transition avec le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zene. À la suite de la rencontre, le ministre togolais a annoncé qu’un calendrier pour la transition avait été convenu, marquant un premier pas vers des discussions plus approfondies entre la CEDEAO et le Niger.