A la recherche des résultats positifs pour leurs clubs comme l’obtient ce site conseil paris sportif, les sélections nationales, les présidents de clubs ou des fédérations en Afrique se tournent pour la plus part du temps vers l’occident à la recherche de la perle rare ou du sorcier blanc comme on le dit. De part le passé, ce système a beaucoup marché et presque les sélections nationales africaines (outre celles de l’Afrique du Nord) ont eu cette tendance à s’attacher les services des entraineurs européens en majorité, oubliant la valeur nationale. Mais de plus en plus, la tendance est train de s’inverser. Les résultats obtenus par certains coaches africains ces derniers temps forces l’admiration.
Pendant que certains sélectionneurs ou entraineurs des certains clubs peinent à avoir de bons résultats, certains techniciens sont devenus des exemples à suivre. Djamel Belmadi avec les Fennecs de l’Algérie, Aliou Cissé avec Lions de la Teranga du Sénégal, Abdou Amir avec les Caelacanthes des Iles Comores ou encore Pitso Mosimane avec le Mamelodi Sundowns et Al Ahly du Caire, ont su faire un travail énorme avec des résultats palpables à la tête des différentes formations qu’ils ont en charge.
Djamel Belmadi
Venu retrouver une formation des Fennecs bourrée de talent, mais qui peine à avoir une stabilité dans le jeu et dans les résultats, Djamel Belmadi a su s’imposer et imposer sa méthode de travail et sa rigueur au groupe. Aujourd’hui, les résultats plaident largement en sa faveur. Champion d’Afrique avec les Fennecs en 2019 en terre égyptienne, l’ancien parisien est sur une série de 22 matchs sans défaite (éliminatoires CAN, matchs amicaux, et matchs de la CAN 2019). Outre la défaite contre le Bénin le 16 octobre de 2018, l’Algérie n’a plus perdu de match, au point de s’adjuger le trophée de la CAN pour la deuxième fois de son histoire. L’Algérie est d’ailleurs un coutumier du fait, puis que son premier trophée continental a été remporté avec Abdelhamid Kemali, un autre technicien algérien, devant le Nigéria de Clemns Westerhof, un entraineur hollandais. Le seul but marqué par Oudjani avait fait le bonheur des siens.
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Commandez MaintenantEn général, les pays nord-africains ont pris cette habitude. On se rappelle de Hassan Shehata qui a dominé le football africain avec les Pharaons d’Egypte de 2005 et 2011 en remportant 3 coupes d’Afrique des Nations de façons consécutives.
Aliou Cissé
Finaliste de la dernière CAN qui s’est jouée en Egypte l’an dernier, le Sénégal est l’une des équipes les plus craint actuellement sur le continent. Avec les nombreuses individualités dont-elle regorge, cela ne pouvait en être autrement. Ce n’est pas rien si les Lions de la Teranga sont en tête du classement FIFA au niveau de la zone Afrique. Si Aliou Cissé ne peut pas affirmer haut et fort qu’il fait un formidable travail, avec cette équipe, un retour en arrière dans l’histoire du football sénégalais va plaider pour sa cause. Certes, il n’était pas quart de finaliste d’un mondial comme Bruno Metsu, son ancien coach, mais il a su fédérer les efforts pour avoir un collectif bien huilé et capable d’affronter n’importe quelle équipe en Afrique et dans le monde. Il est l’une des satisfactions du continent africain en ce moment.
Amir Abdou
Moins connu du grand public, il fait pourtant un travail formidable à la tête des Cœlacanthes des Comores. Venu prendre les rênes de l’équipe en 2014, Amir Abdou est le parfait exemple de la réussite. Ses résultats sur le terrain malgré les joueurs dont-il dispose et les moyens mis à sa disposition, sont très encourageants. Engagé dans les éliminatoires de la CAN 2022, il partage la tête du groupe G avec l’Egypte (8 points). En 2018, il avait raté de peu la qualification à la CAN 2019. Amir Abdou est un coach d’origine comorienne.
Pitso Mosimane
Après avoir conquis l’Afrique au niveau des clubs, le technicien sud africain est monté sur la plus haute marche de la champions league de la CAF avec Al Ahly du Caire, quelques semaines après son arrivée. En 2016, le natif de Kasigo en Afrique du Sud avait déjà remporté le même trophée et la Super-coupe en 2017.
Ce sont là autant d’exemples qui devraient faire changer de mentalité aux dirigeants africains sur l’idée qu’ils ont des coachs venus de l’Afrique. Toutefois, tous n’ont pas le même niveau, il faudrait alors faire le tri avant de s’attacher les services d’un.