Affrontement «  choquant  » dans un camp de migrants avec La police parisienne

Affrontement «  choquant  » dans un camp de migrants avec La police parisienne 

 

La police parisienne dans un affrontement «  choquant  » dans un camp de migrants

La police française a violemment démantelé pendant la nuit un camp de migrants de fortune au cœur de Paris, affrontant des migrants et des militants.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a tweeté que certaines scènes étaient « choquantes » et a ordonné à la police de fournir un rapport complet sur leurs actions.

Des dizaines de petites tentes ont été enlevées de la place de la République, les occupants étant parfois dénoncés par la police.

Les migrants sans abri disent qu’ils sont forcés de vivre dans la rue.

Des volontaires s’étaient joints aux migrants et, joignant les bras, la foule – plusieurs centaines de personnes – scandaient «papiers pour tous, logement pour tous!». lorsque la police a emménagé.

La police a par la suite utilisé des gaz lacrymogènes et pourchassé les gens dans les rues, utilisant des matraques pour en frapper certains.

Litige en droit de la sécurité

Les violences ont précédé un vote au parlement français mardi sur un projet de loi controversé sur la sécurité, qui, selon les opposants, pourrait compromettre la capacité des médias à contrôler le comportement de la police.

La France a connu cette année de grandes manifestations contre la brutalité policière et le racisme présumé.

L’article 24 du projet de loi érige en infraction pénale la publication d’images de policiers ou de soldats sur les réseaux sociaux qui sont censées les cibler en tant qu’individus.

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Manifestant Et Policier Dans La Rue À Paris, Avec Nuage De Gaz Lacrymogène, 23 Novembre 20
DROIT D’AUTEUR D’IMAGEGETTY IMAGES
légendeLa police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule près de la grande place

Le nouveau camp de fortune dans le centre de la capitale est apparu une semaine après que la police eut démantelé un plus grand camping pour migrants clandestins près du stade national des sports français dans le nord de Paris.

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« Ils sont trop violents », déplore Shahbuddin, un Afghan de 34 ans, cité par l’agence de presse AFP. « Nous voulons juste un toit. »

Ian Brossart, un fonctionnaire de la mairie de Paris chargé du logement, a condamné la «réponse de l’ordre public à une situation sociale».

Le président Emmanuel Macron a adopté une politique sévère à l’égard des migrants en situation irrégulière, dont beaucoup considèrent leur destination finale comme le Royaume-Uni, via Calais.

 

Le Rassemblement national d’extrême droite dirigé par Marine Le Pen constitue toujours une grande menace pour lui politiquement.

L’énorme poussée migratoire vers l’Europe via la Méditerranée en 2015, alimentée par la guerre civile syrienne et d’autres conflits, a diminué, mais de nombreux demandeurs d’asile vivent toujours dans des conditions précaires sur le continent, sans abri et sans emploi.

La BBC n’est pas responsable du contenu des sites externes.

Le gouvernement français soutient que le nouveau projet de loi sur la sécurité ne met pas en péril le droit des médias et des citoyens ordinaires de signaler les abus de la police.

Mais face aux critiques, le gouvernement a ajouté un amendement, précisant que l’article 24 « ne visera que la diffusion d’images visant clairement à nuire à l’intégrité physique ou psychologique d’un policier ou d’un soldat ».

Les personnes reconnues coupables peuvent être punies d’un an de prison ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 € (40 000 £).

L’ombudsman française des droits de l’homme Claire Hédon fait partie des critiques du projet de loi: elle a qualifié l’article 24 de « disproportionné » et a averti que l’utilisation par la police de drones pour la surveillance des manifestants, accordée par une autre clause, serait « particulièrement intrusive ».

Anne-Sophie Simpère, d’Amnesty International, l’a qualifiée de « loi qui tue la liberté et qui menacerait la liberté d’expression, le droit de manifester et le droit à la vie privée », a rapporté le site d’information France 24.

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