De manière surprenante, le tribunal militaire de Douala a choisi de se dessaisir de l’affaire Hervé Bopda, invoquant son incompétence en raison de l’absence d’infractions militaires. En conséquence, l’affaire a été renvoyée devant le tribunal de grande instance.
Le journaliste Boris Bertolt met en lumière l’implication du collectif Universal Lawyers for Human Rights Defense (ULHRD), mené par Dominique Nicole Fousse, Guy Oliver Motng, Nadine Yanou, Massy Ngakele, Arlete Nwanyim, et leur influent partenaire, le cabinet RS Intelligence & Lobbying de Rodrigue SOFFO. Le collectif a déposé une plainte auprès du commissaire du gouvernement à Douala, alléguant des violences et des intimidations couplées à la détention illégale d’armes.
La défense d’Hervé Bopda
Cependant, la défense de Bopda s’est opposée à ces accusations, arguant que l’arme en question était catégorisée comme une arme de 6ème catégorie, et non comme une arme de guerre. Elle affirme que de telles armes peuvent être acquises légalement sans permis de port d’arme.
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Malgré cet argument, l’accusation a maintenu que la loi régissant la compétence du tribunal militaire ne fait référence qu’aux armes à feu, et a émis des doutes quant à la légitimité des perquisitions effectuées. En outre, elle a souligné que Bopda était au courant des perquisitions imminentes, ce qui suggère la possibilité d’altérer les preuves.
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Commandez MaintenantMalgré les efforts de la défense, le tribunal militaire n’a pas été convaincu et s’est dessaisi de l’affaire au profit d’un tribunal civil, soulignant l’absence d’infractions militaires.
À l’avenir, l’affaire sera entendue par un tribunal civil. Cependant, des inquiétudes persistent quant à l’enregistrement des victimes, seule une fraction des 200 victimes estimées ayant déposé des plaintes auprès de la police judiciaire.
Le test de VIH
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Hervé Bopda reste en garde à vue au siège de la police judiciaire de la région du Littoral, en attendant la suite de la procédure. Le procureur du tribunal de grande instance devrait examiner les allégations de violences sexuelles, y compris le viol et la transmission du VIH.
Bien que Bopda ait présenté des résultats négatifs au test de dépistage du VIH, des doutes subsistent quant à leur authenticité, et l’intégrité du processus de dépistage, en particulier à l’hôpital Laquintinie, fait l’objet d’un examen minutieux.
Au fur et à mesure que l’affaire évolue, les parties prenantes continuent de naviguer dans les complexités des procédures judiciaires et de la recherche de la justice pour les victimes impliquées.