Affaire Bazoum : Accusations de haute trahison et d’atteinte à la sûreté nationale

Affaire Bazoum : Accusations de haute trahison et d’atteinte à la sûreté nationale

actuenpoche 14 août 2023 3 min Aucun commentaire

Les récentes déclarations des autorités militaires ont secoué le pays en annonçant que des poursuites pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure » du Niger seront lancées à l’encontre de l’ancien Président Mohamed Bazoum et de ses collaborateurs. Cette annonce a créé un profond bouleversement dans le paysage politique et a suscité des interrogations quant aux implications et conséquences de ces accusations graves.

Dans un communiqué diffusé à la télévision nationale, le colonel-major Amadou Abdramane a souligné que le gouvernement nigérien avait amassé les « preuves nécessaires pour engager des actions devant les instances nationales et internationales compétentes » à l’encontre de l’ancien Président déchu et de ses collaborateurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Cette annonce marque un tournant majeur dans l’affaire, en démontrant une détermination claire à faire la lumière sur les événements passés.

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Accusations complexes et intrigantes

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Les allégations portées par le gouvernement s’appuient sur les « échanges » présumés entre l’ancien Président et divers acteurs, tels que des « nationaux », des « chefs d’État étrangers » et des « responsables d’organisations internationales ». Ces échanges supposés ont été évoqués comme preuves de la trahison présumée et de la menace à la sécurité nationale. Ces accusations ont ouvert la voie à une enquête approfondie visant à éclaircir les liens et les motivations derrière ces prétendues communications.

Les charges de « haute trahison » et d' »atteinte à la sûreté intérieure et extérieure » soulèvent des interrogations sur les éventuelles sanctions qui pourraient être infligées en cas de verdict de culpabilité. Selon les lois nigériennes, la haute trahison est un crime d’une gravité exceptionnelle, passible de sanctions sévères, pouvant inclure des peines d’emprisonnement prolongé et même la peine de mort, bien que celle-ci ait été abolie en 1976.

De plus, l’atteinte à la sûreté nationale pourrait également entraîner des peines de détention substantielles. Toutefois, il est important de souligner que les peines potentielles dépendront des développements ultérieurs de cette affaire et du système judiciaire du Niger.

Réactions aux sanctions de la CEDEAO

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En parallèle, les autorités militaires ont vivement critiqué les « sanctions illégales, inhumaines et humiliantes » imposées par la CEDEAO lors d’un sommet en juillet. Ces sanctions, comprenant la suspension des transactions financières et commerciales avec le Niger, ont eu un impact significatif sur l’approvisionnement en produits essentiels tels que les produits pharmaceutiques, les denrées alimentaires et l’électricité.

Cette situation a exacerbé les défis déjà existants et a soulevé des débats quant à l’efficacité de telles mesures.

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