À moins de six mois du coup d’envoi de la Coupe du Monde 2026, prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique, une décision des autorités américaines suscite de vives inquiétudes en Afrique de l’Ouest. Le président des États-Unis, Donald Trump, a signé un décret instaurant de nouvelles restrictions d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissants de plusieurs pays, dont le Sénégal et la Côte d’Ivoire, pourtant qualifiés pour la compétition mondiale.

Cette annonce intervient peu après une note plus positive de la FIFA, qui a officialisé la mise en vente d’une nouvelle catégorie de billets à 60 dollars pour les supporters des équipes qualifiées, couvrant les 104 matchs du tournoi, finale comprise. Cependant, cet espoir a rapidement été tempéré par les mesures américaines, qui pourraient compliquer sérieusement le déplacement des fans sénégalais et ivoiriens.

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Selon les autorités américaines, ces restrictions sont motivées par des préoccupations liées à l’immigration illégale. Le département de la Sécurité intérieure avance des taux de dépassement de séjour estimés à environ 4 % pour les visiteurs sénégalais et 8 % pour ceux de Côte d’Ivoire. Sur cette base, Washington a opté pour des restrictions partielles, tandis que des interdictions totales d’entrée sont maintenues pour d’autres pays comme l’Iran et Haïti, également qualifiés pour le Mondial.

Concrètement, les supporters des Lions de la Teranga et des Éléphants pourraient faire face à des procédures de visa plus strictes et à un filtrage renforcé, rendant leur présence dans les stades américains incertaine. Cette situation rend notamment improbable une forte mobilisation sénégalaise lors de rencontres très attendues, comme le choc France–Sénégal prévu le 16 juin 2026 au MetLife Stadium de New York.

Les autorités américaines ont toutefois précisé que ces mesures ne s’appliqueront ni aux diplomates ni aux athlètes. Les joueurs et les délégations officielles pourront donc participer normalement à la compétition.

Si cette décision ne remet pas en cause la tenue du Mondial, elle envoie un signal négatif à l’égard des supporters africains et relance le débat sur l’impact des politiques migratoires sur les grands événements sportifs internationaux.