Le rappeur français Booba en garde à vue. La star est de nouveau dans la tourmente. Cette fois, il a été incarcéré à Paris dans le cadre d’une plainte déposée par Gims et sa compagne Demdem. Le motif ? Harcèlement moral et cyberharcèlement, selon une source proche du dossier citée par l’AFP.

Booba en garde à vue à cause d’un vieux conflit

Le duel entre Booba et Gims ne date pas d’hier. Depuis six ans, les deux artistes s’échangent piques et provocations sur les réseaux sociaux. Mais cette fois, l’affaire a pris une autre dimension.

Gims et Demdem affirment être victimes d’un “cyberharcèlement effroyable”, alimenté par les publications du “Duc de Boulogne” et ses nombreux fans. Les plaignants accusent Booba d’avoir attaqué leur physique, relayé des photos privées, et tenu des propos insultants à répétition.

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Des paroles de rap dans le viseur

Selon la plainte, le titre “Dolce Camara”, interprété avec SDM, serait le point culminant du harcèlement. Dans ce morceau, Booba aurait fait une allusion directe à Demdem, qu’il décrit de manière jugée dégradante. Ses avocats, eux, défendent une liberté d’expression artistique. Ils estiment qu’il serait dangereux de criminaliser des créations musicales sous prétexte qu’elles offensent.

Le rappeur aurait aussi multiplié les messages privés offensants. L’un d’eux, adressé à Demdem, aurait contenu une insulte visant Gims. Pour les plaignants, ces attaques ne sont pas anodines : elles sont reprises par des millions de fans, amplifiant leur impact sur les réseaux sociaux. Le couple dénonce un “cauchemar médiatique” qui aurait nui à leur image et à leur vie de famille.

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Booba, habitué des polémiques

Ce n’est pas la première fois que Booba fait face à la justice. Déjà poursuivi pour cyberharcèlement contre Magali Berdah, il doit comparaître en décembre pour injure raciste et harcèlement aggravé visant une journaliste. Malgré ces affaires, Booba continue de se présenter comme le justicier du web, dénonçant les “influvoleurs”, terme qu’il a lui-même popularisé.

À l’issue de sa garde à vue, l’artiste de 48 ans pourrait être libéré sans poursuite ou présenté à un magistrat. En attendant, le feuilleton Booba vs Gims ne semble pas près de s’arrêter.