Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 janvier, plusieurs députés insoumis et écologistes ont pris part à une initiative visant à attirer l’attention sur la situation précaire des sans-abris en France. Organisée dans le 7e arrondissement de Paris, cette « nuit de solidarité » a suscité à la fois des éloges et des critiques.

Le député de La France Insoumise, William Martinet, à l’origine de l’initiative, a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il passerait la nuit dans la rue pour sensibiliser le public et les autorités sur la réalité quotidienne des personnes sans domicile fixe. Plusieurs autres parlementaires insoumis et écologistes, dont Mathilde Panot, présidente des députés insoumis, Caroline Fiat, vice-présidente insoumise de l’Assemblée nationale, et Sandrine Rousseau, députée EELV, ont rejoint l’appel et passé la nuit aux côtés des sans-abris.

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L’action a consisté à dormir sous une tente installée pour l’occasion dans le 7e arrondissement de Paris. Bien que l’initiative ait été saluée pour son intention de mettre en lumière la réalité des personnes sans-abris, elle a également été critiquée. Certains internautes ont estimé que les députés se mettaient en scène en dormant dans des tentes abritées sous un barnum fermé, soulignant le contraste avec la vie réelle des sans-abris qui doivent souvent faire face aux intempéries sans protection adéquate.

Au matin, William Martinet a partagé son expérience dans une vidéo, décrivant une nuit humide, froide et bruyante. Il a exprimé son indignation face à l’absence de prise de parole du président Emmanuel Macron sur la question des sans-abris.

Cette action symbolique a mis en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur la question de la précarité des sans-abris et a suscité un débat sur les moyens les plus efficaces pour attirer l’attention des autorités sur cette problématique sociale.