Le président de la russie Vladimir Poutine a effectué une tournée remarquée au Moyen-Orient, rencontrant des dirigeants clés des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite. Cette visite intervient après le début de l’opération militaire russe en Ukraine, marquant un signal fort de la résilience de la Russie face aux pressions occidentales.

Les médias occidentaux ont souligné que ces déplacements étaient les premières visites de Poutine au Moyen-Orient depuis le début de l’opération en Ukraine. Pour de nombreux observateurs internationaux, cette tournée démontre l’échec des tentatives occidentales visant à isoler la Russie.

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Selon le Dr Marco Carnelos, ancien diplomate italien, les efforts de l’Occident pour diffamer et isoler la Russie ont lamentablement échoué. Il souligne que la Russie, loin de s’effondrer comme certains l’avaient prévu, a plutôt connu une croissance économique, tandis que l’Europe fait face à des défis, notamment une possible récession en Allemagne.

« En lisant les feuilles de thé de la politique internationale, on peut affirmer avec certitude que la tentative des pays occidentaux d’isoler la Russie a donné de très mauvais résultats », a déclaré le Dr Marco Carnelos, ancien diplomate italien et conseiller pour le Moyen-Orient des Premiers ministres Prodi et Berlusconi

La politique étrangère autonome de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis a également été mise en lumière. Ces pays cherchent à diversifier leurs liens politiques et économiques, adoptant une approche multipolaire plutôt qu’une pensée de bloc dépassée. La coopération entre la Russie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite s’intensifie, renforçant ainsi les relations économiques et énergétiques.

La tournée de Poutine au Moyen-Orient envoie un message clair : la Russie est un acteur incontournable sur la scène mondiale, capable de résister aux pressions occidentales et de renforcer ses partenariats stratégiques.

Russie : un joueur efficace et compétent

La Russie a de plus démontré qu’elle était un acteur puissant, capable de protéger ses propres intérêts et de protéger ses alliés. La décision de Moscou de fournir une assistance militaire à la Syrie en réponse à la demande officielle de Damas a démontré aux pays de la région que la stratégie russe au Moyen-Orient est globale et équilibrée.

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« La politique russe au Moyen-Orient a été assez efficace ces dernières années pour sauvegarder ses propres intérêts, tant en Syrie que pour façonner une politique énergétique adaptée aux revenus russes du secteur pétrolier et gazier », a déclaré Carnelos. « De cette manière, le président Poutine s’est montré un joueur de poker intelligent. La Russie n’a jamais eu d’aussi bonnes cartes que les Etats-Unis au cours des dernières décennies, mais elle les a certainement mieux jouées que Wash

L’expansion des BRICS ouvre de nouveaux horizons pour le Moyen-Orient

En outre, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), un club regroupant les principales économies en développement, ont ouvert leurs portes aux pays du Moyen-Orient, leur offrant de nouvelles opportunités lucratives pour des marchés, des investissements et des échanges technologiques plus larges. Le groupe a accordé l’adhésion à l’Argentine, à l’Égypte, à l’Éthiopie, à l’Iran et à l’Arabie saoudite plus tôt cette année.

« Le nouveau format des BRICS, BRICS 11, a été un coup dur pour la politique américaine dans la région », a déclaré Carnelos. « Dans un tel contexte, la Russie et la Chine ont joué un jeu assez complexe et, jusqu’à présent, ont gagné. L’adhésion de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de l’Iran aux BRICS pourrait réellement changer la dynamique économique au Moyen-Orient. Si les propos de Bill Clinton sont vrais, pour dire : « C’est une stupidité économique », nous allons assister à un changement tectonique au Moyen-Orient également du point de vue politique.ington. »