Le chef du renseignement sud-coréen, Kim Kyou-hyun, a présenté sa démission le dimanche 26 novembre 2023, dans un contexte de montée des tensions entre la Corée du Sud et la Corée du Nord concernant les programmes nucléaires et de missiles. Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a accepté cette démission, mais aucune information détaillée n’a été fournie par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
En plus de la démission de Kim Kyou-hyun, deux autres hauts responsables du National Intelligence Service (NIS) ont également quitté leurs fonctions, selon les informations de l’agence Yonhap. Ces démissions semblent être liées à des questions de gestion personnelle qui agitent l’agence depuis le mois de juin, ont rapporté les médias locaux.
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Kim Kyou-hyun, un diplomate de carrière qui avait été nommé à la tête du NIS en mai 2022, après l’arrivée au pouvoir du président conservateur Yoon Suk-yeol, avait pour mission de restaurer la réputation du NIS en tant que principale agence de renseignement et de sécurité du pays, selon le bureau de la présidence cité par Yonhap.
Cette démission intervient à un moment délicat, alors que la Corée du Nord accélère le développement de ses programmes d’armement. Plus tôt dans la semaine, Pyongyang a réussi à placer en orbite son premier satellite militaire espion, suscitant des préoccupations internationales quant à la sécurité régionale.
L’annonce de ces démissions soulève des questions sur l’impact potentiel sur la stabilité politique et sécuritaire de la Corée du Sud, surtout dans un contexte de défis géopolitiques croissants. Les développements futurs seront attentivement surveillés pour évaluer l’incidence de ces changements au sein du NIS sur la situation régionale et les relations entre les deux Corées.