Le Niger, pays d’Afrique de l’Ouest, est secoué par une situation de crise alors que des informations rapportées par l’AFP font état d’un coup d’État en cours à la présidence de la République. Le président nigérien Mohamed Bazoum est actuellement retenu à Niamey par la garde présidentielle à l’issue de « pourparlers » qui ont malheureusement échoué. L’armée a lancé un « ultimatum » à la garde pour libérer le président.
Les tensions se sont exacerbées lorsque la garde présidentielle a refusé de libérer le président Mohamed Bazoum après des pourparlers. Un « mouvement d’humeur » de membres de la garde présidentielle a bloqué l’accès à la présidence à Niamey, accentuant la crise politique en cours.
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Message énigmatique de la présidence du Niger
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Commandez MaintenantDans un message publié sur Twitter et signé « X », la présidence a indiqué que des éléments de la garde présidentielle avaient engagé un « mouvement d’humeur » anti-républicain et tenté vainement d’obtenir le soutien des forces armées nationales et de la garde nationale. La présidence a affirmé que l’armée et la garde nationale étaient prêtes à intervenir si les éléments de la garde présidentielle impliqués dans ce mouvement n’abandonnaient pas leur action.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a vivement condamné cette « tentative de coup d’État au Niger » et a appelé à la « libération immédiate » du président élu, Mohamed Bazoum. La situation suscite une grande inquiétude au sein de la région ouest-africaine.
« La Cédéao condamne avec la plus grande fermeté la tentative de prise du pouvoir par la force et appelle les putschistes à libérer immédiatement et sans condition le président démocratiquement élu de la République », selon les termes du communiqué. « La Cédéao et la communauté internationale tiendront toutes les personnes qui sont impliquées dans cet acte pour responsables de la sécurité et de la sûreté du président, de sa famille, des membres du gouvernement et du public en général ».