Le Kenya a commencé à faire usage du vaccin Oxford AstraZeneca depuis environ un mois. Comme tous les autres pays qui font confiance à ce produit anglo-suédois, les effets secondaires suscitent de l’inquiétude au niveau de la population. Dans une interview, le président du groupe de travail sur le vaccin COVID-19, Willis Akwale a fait état de 7 effets secondaires courants rencontrés chez les personnes vaccinées.

Environ un mois que le Kenya a commencé à vacciner ses citoyens contre le nouveau COVID-19 en utilisant le vaccin Oxford AstraZeneca. Le problème lié aux effets secondaires de ce produit sont encore au rendez-vous. Willis Akwale, le patron du groupe de travail sur le vaccin COVID-19 au Kenya, a révélé avoir reçu 277 rapports d’effets secondaires. Il y a 7 effets courants que les vaccinés ont de fortes chances de rencontrer à coup sûr

Lire aussi : Allemagne : le ministre de l’Intérieur ne veut pas recevoir le vaccin AstraZeneca

En effet, le médecin Willis Akwale a énuméré sept effets secondaires courants. Ce sont : « Douleur dans le bras, maux de tête, fièvre, faiblesse des articulations, incapacité de marcher après la vaccination, produire plus de salive dans la bouche, se gratter incessamment le corps, étourdissements et perte de connaissance ». Selon le président du groupe de travail sur le vaccin COVID-19, le comité consultatif national sur la sécurité des vaccins est entrain d’examiner les effets secondaires signalés pour déterminer s’ils sont réellement liés au vaccin ou non.

Parmi les cas d’effets secondaires, le médecin a révélé que les travailleurs de la santé en avaient signalé 200. Le médecin a également rassuré que l’abondance des effets secondaires ne sous-entend pas que la campagne vaccinale va prendre fin. Willis Akwale a également insisté sur le fait que jusqu’à présent, personne n’est mort des suites des vaccins au Kenya.

Lire aussi : Vaccin AstraZeneca : sept morts au Royaume-Uni

Il est à noter que plusieurs pays ont cessé de donner le vaccin AstraZeneca COVID-19 à leurs citoyens. Ces suspensions sont liées à des raisons de sécurité et d’efficacité. C’est le cas du Danemark et la Norvège qui ont suspendu l’utilisation du vaccin après que plusieurs patients ont développé des caillots sanguins, commencé des saignements et présenté une faible numération plaquettaire.