Yawo Alibo est désormais l’ex-préfet de Yoto à cause de sa vidéo à caractère pornographique communément appelée s3xtape. Il a fait les frais de sa bourde commise conjointement avec sa femme conseillère municipale. Il a été démis de ses fonctions ce vendredi par décret présidentiel.
Surnommé le préfet « sextapeur » sur la toile, Yawo Alibo a dû s’attendre à une punition suite à sa vidéo érotique qui a circulé sur les réseaux sociaux. Il n’a pas tardé à la recevoir. Il se retrouve au chômage à cause de quelques minutes de gâteries avec sa femme, filmées et publiées par erreur sur le réseau social de Facebook.
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Yawo Alibo a été remplacé ce vendredi 11 décembre 2020 à la tête de la préfecture de Yoto après l’affaire de s3xtape qui a fait fureur en début du mois de décembre. Par décret présidentiel, il a été immédiatement remplacé par le Lieutenant-Colonel Sodokpo Afan Kodjo. Un limogeage qui intervient après le rapport de Payadowa Boukpessi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales.
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Commandez MaintenantLa vidéo postée par mégarde sur WhatsApp montrait le désormais ex-préfet de Yoto et sa femme, une conseillère municipale, nus. Cette dernière s’est chargée, elle-même, de filmer la scène érotique, mais la publication était une erreur de manipulation. Une erreur qui a valu à son mari son poste. En effet, le couple n’a pas nié la véracité de l’image, mais a reconnu que c’est une image tournée au sein du cadre familial.
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La vidéo a malencontreusement atterri au sein du groupe baptisé « Fils et filles de Yoto » dont la femme est membre sur WhatsApp. Elle a voulu supprimer l’image « pour tous », mais elle s’est rendue compte qu’elle a appuyé sur « supprimer pour moi ». Elle a ensuite fait recours aux administrateurs du groupe pour l’aider à supprimer l’image. Voyant que cette initiative était veine, elle a opté pour la menace. « Si jamais je retrouve cette image sur les réseaux sociaux, je porterais plainte contre le groupe ».
La vidéo a tout de même fait le tour de la toile en quelques minutes. Preuve de la spontanéité et de la nocivité des réseaux sociaux. Cette affaire devrait servir de leçon à tous les usagers des plateformes de discussion sur les méfaits des réseaux sociaux.