Quelque 18 000 observateurs seront sur le terrain pour surveiller les élections générales à enjeux élevés au Kenya mardi, ont annoncé les autorités.
Environ 10 000 observateurs locaux et internationaux ont déjà reçu l’autorisation nécessaire, a déclaré Wafula Chebukati, chef de la Commission électorale et des frontières indépendante du Kenya (IEBC), lors d’une conférence de presse la semaine dernière.
Il a dit que les candidatures de 8 000 observateurs supplémentaires sont actuellement en cours de traitement et seront approuvées avant les élections.
Au moins 1 300 des 18 000 au total sont des observateurs internationaux, a-t-il ajouté.
Le gouvernement kenyan a déclaré un jour férié national le 9 août.
Plus de 46 200 bureaux de vote ont été mis en place dans tout le pays d’Afrique de l’Est, tandis que la distribution du matériel électoral est achevée à 90%, selon l’IEBC.
Plus de 22 millions d’électeurs inscrits dans le pays de quelque 54 millions devraient avoir leur mot à dire alors que le Kenya élit un nouveau président, un parlement, des membres de 47 assemblées de comté et des gouverneurs de comté.
Après avoir servi le maximum de deux mandats possibles, le titulaire Uhuru Kenyatta est exclu de la course présidentielle.
Une lutte serrée est attendue entre les deux principaux prétendants – William Ruto, vice-président du Kenya depuis 2013 et chef de l’Alliance démocratique unie, et l’ancien Premier ministre Raila Odinga, qui dirige le Mouvement démocratique orange.
Kenyatta a choisi de soutenir Odinga, son ancien rival pour le poste suprême qui fait sa cinquième élection présidentielle, plutôt que son propre adjoint.